• La précarité à l'école

    Résumé de La précarité à l'école en quelques points.

    En Belgique

    • Les résultats des enfants varient suivant la position socio-économique ou l’histoire migratoire de la famille à ségrégation.
    • Une opposition entre les élèves riches, autochtones et les élèves pauvres, issus de l’immigration est présente.
    • Les élèves issus de milieux défavorisés par rapport à l’école subissent l’effet négatif de leur origine et ont tendance à fréquenter une école qui les fera moins progresser.
    • La gratuité scolaire est une priorité mais pas une réalité. Au lieu de vouloir résoudre la précarité, il faudrait plutôt éviter d’accentuer l’exclusion et continuer l’émancipation de tous les élèves.
    • Répartir les frais scolaires sur une année pour les parents précarisés est culpabilisant car c’est un manque de moyens et non d’organisation.
    • Le redoublement a un coût et il ne porte pas ses fruits sur le point de vue pédagogique.
    • Des enfants sont dirigés vers un enseignement spécialisé alors que l’école « ordinaire » devrait pouvoir accueillir leurs difficultés. Dans l’enseignement spécialisé, les services d’une psychologue ou d’une logopède sont gratuits. Les moyens fournis dans l’enseignement spécialisé devraient également se trouver dans l’enseignement ordinaire (ex. : nombre d’élèves réduit, soutiens spécialisés, équipes de professionnels de formations différentes…).
    • Il faut prendre conscience de la précarité et de la diversité en intégrant une pédagogie qui comprend, la rencontre et l'accueil des enfants issus de milieu précaire plutôt que de les exclure à réduire le décalage entre les codes et les attentes de l’école puis le milieu social de l’enfant.
    • Les enseignants doivent approfondir la problématique de la pauvreté en rencontrant notamment les familles concernées afin de déconstruire leurs représentations.

    En Finlande

    • Il n’y a pas forcément plus de richesse mais l’enseignement est excellent avec un enseignant proche de ses élèves. De plus, il y a des activités manuelles supplémentaires : coudre, scier du bois, ranger… Pour les cas particuliers, ils sont suivis par un enseignant spécialisé.
    • Il n’y a pas de classement national ni d’évaluations.
    • La formation d’enseignants est plus adéquate : 5 ans universitaires et une pratique dans les classes.
    • Mots clés : raisonner les élèves, les rassurer, les écouter, les laisser prendre des décisions et coopérer.
    • Le but de l’école est de préparer les enfants à la vie. Enseigner c’est donc faire preuve de tolérance, ne pas avoir d’idées raciales, comprendre les différences, entretenir une relation avec les autres et interagir.
    • Il n’y a pas d’enjeux politiques car même si le ministre change, l’enseignement ne varie pas.

    La précarité à l'école

     

    Ce que retiens pour répondre à la question de recherche : 

     - Dans les classes en Belgique, il y a encore bien trop de différence entre les élèves issus des milieux défavorisés par rapport à ceux des milieux aisés. 

    - Il faut favoriser l'émancipation sociale des enfants à l'école. On doit leur permettre d'avoir tous les mêmes chances de réussite. 

    - Le redoublement a un coût et n'apporte pas grand chose d'un point de vue pédagogique. 

    - Il faut être conscient de la précarité dans les écoles et agir en fonction de cela. 

    - La gratuité scolaire est une obligation mais pas une réalité. 

    - En Finlande, les enseignants sont formés plus longtemps et ont une vision plus humaine du métier. Leur but n'étant pas de faire réussir des évaluations à leurs élèves mais plutôt de leur apprendre à vivre demain dans la société qui évolue sans cesse.

    Mon analyse critique : 

    En effet, je trouve que l'on ressent de plus en plus de fossé qui est en train de se créer entre les milieux aisés et défavorisés. Mais je trouve que parfois, les enseignants n'en tiennent pas rigueur. Afin d'éviter la discrimination, je ne demanderai pas à mes élèves plus tard d'apporter du matériel scolaire car tout sera à leur disposition en classe. Il n'y aura donc pas de jalousie ni de moquerie puisque tout le monde utilisera le même matériel. De plus, si je veux attacher ce sujet au numérique dans les classes, JAMAIS je ne demanderai à mes élèves d'apporter un outil numérique de chez eux. Cela créerait encore plus un écart entre les différents milieux. Tout le monde n'a pas forcément du matériel numérique à la maison ou encore moins les derniers outils sortis. Je suis donc contre le fait d'apporter des choses de chez eux. Je pense que ma manière de penser favorisera l'émancipation sociale des élèves dans ma classe. 

    Dans l'article, on dit également que le redoublement n'est pas forcément bénéfique et qu'il coûte cher. Je pense que cela a évidemment un impact financier mais on oublie l'humain là dedans. Pour moi, le redoublement est bénéfique dans le sens où un élève recommence son année s'il n'est pas prêt mentalement à passer dans l'année supérieure, il n'est pas encore assez mature. 

    Si on veut absolument supprimer le redoublement, une solution est d’accroître la différenciation dans les classes. Si l'enseignant différencie correctement, il permettra à chacun de s'épanouir à son rythme et permettra ainsi à chacun d'être prêt à passer dans l'année supérieure, même si parfois ce système d'année n'est pas non plus des plus efficaces... Pour différencier judicieusement, le numérique peut entrer en ligne de mire. Il peut être un outil différent pour celui qui en a le besoin. Mais attention, il faut l'utiliser correctement et utiliser des applications, jeux, vidéos... utiles!

    Je pense que l'enseignement de Belgique a tout intérêt à s'inspirer de la Finlande car ils utilisent des méthodes innovantes qui ont fait leurs preuves. Il faut arrêter de penser à l'argent, au gouvernement, aux évaluations, au classement des élèves... Focalisons nous sur l'humain! C'est notre mission d'apprendre aux enfants à devenir des citoyens de demain. Et demain sera un monde avec du numérique, avec des humains autour d'eux... Il faut leur apprendre à réagir face aux changements sans être complètement perdus. Demain sera un monde de changements quotidiens et c'est ça le vrai apprentissage pour eux.  


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