• Dans le cadre de mon cours de Socio-Tic, il m'a été demandé de répondre à la question : 

    "Mademoiselle, que pensez-vous de l'utilisation des médias/multimédias à l'école?"

    Par les articles de cette rubrique, vous pourrez voir mon cheminement pour répondre à la question en me basant sur des éléments théoriques. 

    Problématique


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  •      Je pense que le numérique est un outil qui doit être présent dans les classes primaires. Il ne faut pas diaboliser le numérique en pensant qu'on ne fera plus que ça dans les classes. Je l'utiliserais comme support à des moments bien précis et dans lesquels il apportera un plus à l'activité. 

         Il ne faut pas que les parents aient peur du numérique à l'école. Je ne vois pas l'école de demain comme une école 100% numérique mais numérique à bon escient. 

        Je suis consciente que les médias/multimédias sont déjà présents dans la vie de chacun : ordinateur, Facebook, Snapchat, Twitter, Instagram, portails, télévision, radio, Internet... Il faut donc utiliser ce qui estMa position personnelle avec de faire mes recherches autour de nous et qui fait partie de notre quotidien et de celui des enfants pour apprendre et évoluer. 

       Pour ma part, j'utilise déjà énormément le numérique dans mon quotidien. J'ai un smartphone sur lequel j'ai de nombreuses applications. Je possède également une station connectée dans mon salon. Je sais également commander ma télévision depuis mon téléphone. Pour mes cours, j'utilise PowerPoint, le portail de l'école, Teams, ma boite mail, Messenger... Lors de mes stages précédents, j'ai déjà utilisé le numérique lors de mes moments d'autogestion lorsque je proposais aux enfants des activités sur tablette. 

          Je me débrouille très bien dans le numérique mais je n'en suis pas pour autant une professionnelle. Je suis en recherche continuelle d'apprendre de nouvelles choses. J'ai envie de me former au numérique et forger mon regard critique par rapport à cela. J'attends donc cela de mon cours de Socio-Tic.  


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  •      En tant qu'institutrice primaire, je dois comprendre pourquoi "légalement" il est important de donner une éducation aux médias et au multimédia aux enfants. 

     

         Je me suis donc penchée dans le programme intégré pour y trouver les premiers éléments théoriques. 

        Comme je le dis déjà précédemment dans ma position personnelle des médias et du multimédia, tout cela est déjà tellement présent dans la vie des enfants. Malheureusement, tous les enfants ne sont pas égaux face à cette culture puisque leur milieu social leur permet plus ou moins d'y avoir accès. 

        De manière théorique, les médias sont la télévision, la B.D., le journal, l'affiche, la radio... Le multimédia c'est le CDRom, internet ou encore les jeux vidéo. 

       "Regarder des images et écouter des sons suscitent des sensations, des sentiments, des émotions. Faire entrer la culture médiatique à l'intérieur de l'école, c'est prendre en compte l'enfant tout entier, y compris dans ses dimensions émotionnelles et affectives.", PI page 259. 

         La richesse de notre enseignement provient de la diversité des supports proposés aux enfants y compris les médias et le multimédia. De plus, le fait de mettre en place une telle éducation dans les classes permet aux enfants de prendre de la distance et de se forger une opinion sur ce qui lui est proposé. 

          Il est facile d'utiliser la communication médiatisée dans les classes de manières différentes. Elle trouve sa place au sein d'activités pluridisciplinaires, d'ateliers médias et multimédia. Toutes ces activités apportent du plaisir aux enfants car ils ont du plaisir et se sentent valorisés car ils exercent dans un milieu qu'ils maitrisent. Mais il ne faut pas se contenter uniquement d'une telle approche. Il ne s'agit pas de perdre de vue les activités de structuration qui visent à développer chez les élèves des compétences spécifiques en éducation aux médias.  

     

           Ensuite, je me pose la question : que doit être cette éducation aux médias et au multimédia? 

     

           "Éduquer aux médias, c'est rendre chaque enfant capable de comprendre la situation dans laquelle il se trouve lorsqu'il est le destinataire de messages médiatiques. C'est le rendre apte à être un spectateur actif, un explorateur autonome et un acteur de la communication médiatique.", PI page 260.

             

           Voici les trois grandes compétences d'intégration qui se déploient en compétences spécifiques organisées autour de 6 facettes propres à l'éducation aux médias/multimédia. 

    Mes recherches dans les programmes

     

            Pour critiquer un média, il faut que l'enfant apprenne tout doucement à se poser ces 6 sortes de questions: 

    Mes recherches dans les programmes

    Mes recherches dans les programmes

     

    Ce que retiens pour répondre à la question de recherche : 

    - Il est important de donner l'accès aux médias/multimédia en classe car les enfants n'ont pas tous les mêmes chances sociales. 

    - Leur apporter les médias/multimédia en classe leur permet d'acquérir des compétences utiles dans la vie comme percevoir et comprendre, s'exprimer et communiquer, être critique. 

    - Pour aiguiser leur sens critique des médias/multimédia, les enfants doivent apprendre à se poser 6 sortes de questions sur les producteurs, les langages, les technologies, les représentations, les publics et les catégories. 

    - Il ne faut pas faire uniquement des activités fonctionnelles, les activités de structuration sont tout aussi importantes. 

     

    Mon analyse critique : 

    Je trouve ces points très pertinents pour justifier mon point de vue par rapport à l'apport des médias/multimédia en classe car je suis du même avis que ce que le PI propose. (Heureusement :-) )

     


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  • Résumé de la conférence de Nancy Brousseau en plusieurs points.

    • Le monde autour de nous change très vite d'un point de vue sociétal et technologique. 
    • Il faut préparer les jeunes à un futur inconnu, à s'adapter aux changements et à apprendre. 
    • L'environnement dans lequel vivent les enfants est en grand décalage avec ce qu'on leur propose à l'école. 
    • Les élèves d'aujourd'hui n'ont pas connu un monde dans Internet et leur demander de travailler sans n'a aucun sens pour eux. 
    • Il y a un trop grand écart entre la connectivité dans leur vie privée et la déconnectivité dans les écoles.
    • Les élèves d'aujourd'hui veulent plusieurs choses : être respectés et que leurs opinions soient entendues, avoir des responsabilités, avoir du choix, prendre des décisions, avoir des défis, travailler à des projets sur de vrais problèmes, de la collaboration mais avec quand même de la compétition, suivre leurs intérêts et leurs passions, participer au monde réel extérieur à l'école. 
    • L'école actuelle est basée sur un modèle industriel, linéaire, conforme, unique, standardisé par rapport aux programmes et aux évaluations. 
    • Il faut bien prendre conscience que l'accessibilité et la quantité d'informations sont en train de changer radicalement dans le monde de demain grâce au numérique. Il faut donc revoir complètement le rôle de l'école. 
    • L'école, quant à elle, évolue très lentement. Pourquoi? A cause de ceux qui font l'école. Ceux qui sont à même de la changer sont ceux qui s'y sentaient bien. Ils veulent donc reproduire quelque chose qu'ils ont vécu et dans lequel ils se sentaient à leur aise. Mais il ne faut pas oublier ceux qui ne s'y sentaient pas à leur place et qui n'y sont plus à l'heure d'aujourd'hui. Et ce sont eux qui sont beaucoup plus nombreux. 
    • Les élèves apprennent différemment d'avant. 
    • Voici une comparaison entre l'école traditionnelle et l'école de demain :

    Ecole traditionnelle

    Ecole de demain

    Connaitre – mémoriser

    Faire – résoudre des problèmes

    Centré sur l’institutrice

    Centré sur l’élève

    Individuel

    Collaboratif

    L’élève consomme de l’information

    L’élève crée, construit du sens

    Peu de sources

    Plusieurs sources

    Relation institutrice – institutrice

    Relation institutrice – élève

    Erreur = mal

    Erreur = apprentissage

    L’institutrice pose les questions

    L’élève pose les questions

    L’élève écoute et est passif

    L’élève pense et agit

    Spécialisé

    Interdisciplinaire

    Un modèle pour tous

    Individualisé

    • Dans l'école de demain, il y a 10 grands courants forts (il n'y a pas que ceux là) : la classe inversée, l'apprentissage mixte (avec l'institutrice ou seul), l'utilisation des tablettes, des smartphones, les cours en ligne, la ludification (par le jeu), la technologie en mode 1:1 (1 élève, 1 appareil), l'AVAN (apportez votre appareil numérique), les réponses en temps réel par téléconférence, les applications et le stockage nuagique. 
    • Concernant l'évaluation, l'école d'aujourd'hui subit le syndrome de LA bonne réponse. L'école est réfractaire à la pensée divergente. Des études ont montré que plus les enfants grandissent, moins ils osent parler, penser, se tromper. L'école essaye toujours de les ramener vers LA bonne réponse. 
    • L'évaluation prend trop de place. 
    • La technologie est : 
      • un incontournable dans le monde du numérique 
      • un bon prétexte pour changer le modèle en place
      • n'est pas LA solution mais offre des possibilités pédagogiques intéressantes : accès direct aux connaissances, augmentation du temps I-E, collaboration et socioconstruction, personnalisation, découverte et ouverture au monde
      • augmente la motivation
      • fait déjà partie de la vie des jeunes.
    • Il faut adapter les classes aux changements car elles sont disposées aujourd'hui pour des cours magistraux. 
    • Pistes pédagogiques: faire entrer le monde dans sa classe, mettre les élèves en contact avec d'autres sources, proposer un travail qui a du sens pour l'élève, personnaliser l'apprentissage. 
    • Attention, il faut toujours travailler le sens critique. 
    • La classe idéale est une classe avec des aménagements qui facilitent les échanges, les rencontres, les débats, les argumentations. C'est aussi un environnement modulaire pour pouvoir reconfigurer rapidement l'espace. C'est un lieu optimal pour utiliser la technologique : Internet est accessible sans fil et les élèves peuvent apporter leur propre appareil. 

     Ce que retiens pour répondre à la question de recherche : 

    - Il faut que l'école soit consciente du monde dans lequel les élèves vivent chez eux : ils ont toujours vécu au contact du numérique et leur demander de travailler sans à l'école n'a aucun sens pour eux. 

    - Il faut aussi être conscient que l'accès à l'information est facilité par le numérique et qu'il y a une plus grande quantité d'informations accessible également. Il faut s'en servir justement. 

    - Les enfants d'aujourd'hui apprennent différemment d'avant, avec le numérique. 

    - Dans l'école de demain, il y a 10 grands courants forts (il n'y a pas que ceux là) : la classe inversée, l'apprentissage mixte (avec l'institutrice ou seul), l'utilisation des tablettes, des smartphones, les cours en ligne, la ludification (par le jeu), la technologie en mode 1:1 (1 élève, 1 appareil), l'AVAN (apportez votre appareil numérique), les réponses en temps réel par téléconférence, les applications et le stockage nuagique. 

    - La technologie est : 

    • un incontournable dans le monde du numérique 
    • un bon prétexte pour changer le modèle en place
    • n'est pas LA solution mais offre des possibilités pédagogiques intéressantes : accès direct aux connaissances, augmentation du temps I-E, collaboration et socioconstruction, personnalisation, découverte et ouverture au monde
    • augmente la motivation
    • fait déjà partie de la vie des jeunes.

    - Attention, il faut toujours travailler le sens critique.

    - La classe idéale est une classe avec des aménagements qui facilitent les échanges, les rencontres, les débats, les argumentations. C'est aussi un environnement modulaire pour pouvoir reconfigurer rapidement l'espace. C'est un lieu optimal pour utiliser la technologique : Internet est accessible sans fil et les élèves peuvent apporter leur propre appareil. 

    Mon analyse critique : 

    Je pense qu'on donne de bonnes idées dans cette conférence mais il y a certains points sur lesquels je ne suis pas forcément d'accord. Lorsqu'on dit que les enfants peuvent apporter leur propre appareil par exemple. Je trouve que ce n'est pas une bonne solution car cela favoriserait la discrimination entre les enfants. Ils ont la critique facile et je pense que cela ferait du mal aux enfants qui n'ont pas la possibilité de s'offrir le dernier ordinateur sorti ou la dernière tablette. Et puis, tout le monde n'a pas la possibilité d'en acheter tout simplement...

    Ensuite, je trouve que les écoles n'ont pas assez de budget de la part du gouvernement pour financer un aménagement qui favoriserait l'utilisation du numérique. Regardons déjà notre école à Champion, il n'est pas évident de trouver du Wifi, même si c'est en voie de changement... J'ai déjà été dans des endroits de stage où nous devions utiliser des mètres et des mètres de câbles pour accéder à une connexion Internet. Parfois même, les prises faisaient sauter tous les fusibles de l'école... Vous comprenez alors! Il faut que le gouvernement mette la priorité sur les aménagements des écoles s'ils veulent un réel changement. Les pays dans lesquels les écoles sont si développées sont ceux dans lesquels les écoles sont mises en avant et sont une priorité pour le gouvernement. 

    Comme solution, je trouve que l'enseignement devrait avoir plus de moyens pour pouvoir se mettre à jour dans toutes ces nouveautés afin de pouvoir offrir des aménagements bénéfiques et des appareils identiques pour chaque enfant afin de réduire la discrimination sociale. 

    A côté de ça, je trouve que le fait de travailler le sens critique est très important dans l'utilisation du numérique et des technologies car tout est accessible et il faut savoir se faire sa propre opinion sur ce que l'on trouve. Il est probable de trouver des informations fausses ou incomplètes et il faut savoir les détecter. 


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    Résumé de Petite Poucette de Michel Serres en quelques points.

    Petite Poucette - Interview de Michel Serres

    • Le livre Petite Poucette de Michel Serres a sur sa couverture une représentation de l'oeuvre de MIchel-Ange de la chapelle Sixtine. Par cette illustration, il a voulu représenter le nouveau monde qui est en train de se mettre en place, un monde qui est dominé par le codage. Le nouveau monde est soumis au numérique en général. 
    • Dans son livre, il parle du couple "support-message". Depuis que l'Homme est sur terre, ce couple a été transformé 3 fois. Le premier couple était lorsque nous nous trouvions dans la phase orale avec le couple "corps-voix". Ensuite, il y a eu un changement lorsque ce couple est devenu "papier-langage écrit". Puis le troisième stade est celui qui est apparu après l'invention de l'imprimerie. Les 2 derniers stades ont eu un impact très important sur la société. 
    • Les anciennes générations regardent la nouvelle avec un mauvais œil en disant que c'était mieux avant. 
    • L'enseignant, dans les classes, est obligé de s'adapter aux changements. Il s'adapte en sachant ce qu'il y a sur Internet. Et il ne suppose plus que les étudiants sont incompétents mais il suppose qu'ils ont eu accès aux différentes informations et les cours doivent tenir compte de ça. 
    • L'ordinateur qui est devant nous a une mémoire colossale, des millions d'images, des logiciels raffinés, des possibilités opératoires de résoudre des problèmes. Il a donc mémoire-imagination-raison tout comme l'homme.

    --> Nous sommes donc confrontés à une objectivation, une externalisation de nos facultés. 

    • La Petite Poucette a accès à tout, tout de suite. Il y en a beaucoup dans le monde. 
    • La différence entre les nouveaux et les vieux médias? Les nouveaux permettent d'être actif et poussent à l'intelligence tandis que les anciens nous rendent passifs (télévisions, ordinateur) et poussent vers la stupidité. 

      Ce que retiens pour répondre à la question de recherche : 

    - Je suis tout à fait d'accord qu'il y a une évolution dans les médias et il faut que l'enseignant en soit conscient. 

    - Puisque l'enseignant doit s'adapter aux changement, je trouve qu'il est indispensable de faire entrer le numérique et les multimédias dans les classes. Dans la mienne, il y aura donc un coin numérique grâce auquel les enfants pourront faire des recherches en autonomie ce qui les rendra actifs et acteurs de leur apprentissage. De cette manière, j'utiliserai le numérique comme Michel Serres le décrit dans les nouveaux médias. 

    Mon analyse critique :

    Je suis d'accord avec ce que monsieur Serres dit sur la Petite Poucette. Tout est accessible facilement grâce à Internet. De plus, cela nous rend actif et acteur car il faut être volontaire pour faire les recherches. Il faut entamer des démarches pour accéder à l'information. Comme on le voit dans la vidéo, ce livre est intéressant, pour les parents ou les enseignants, afin de prendre conscience de l'importance des multimédias dans la société actuelle. Il nous permet aussi de comprendre le nouveau monde qui est en train de s'installer. 


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